Disperis oppositifolia var. mascarenensis Bosser, (2002)

Origine géographique:

Orchidée herbacée terrestre très proche de l'espèce type oppositifolia, mais le labelle diffère, trilobé, couvert de papilles velues.
Réunion ( Ravine Grande Chaloupe ) et Maurice , forêt semi-sèche (Ouest), sous les arbres bien exposé à la lumière, altitude 500 m.

Culture probable:

En pot, compost terrestre drainant, lumière assez forte, serre chaude, période de repos après la floraison.

CAPSULE:

Temps de maturation:
Dimensions; longeur: largeur:
Temps de germination:

Disperis perrieri Schltr, (1913)

Disperis saxicola Schltr, (1925)

Disperis similis Schltr, (1925)

Origine géographique:

Orchidée herbacée terrestre de 8 à 27 cm de haut, deux feuilles opposées au milieu de la tige, sessiles, infloresence de 1 à 4 fleurs rose, moyennes; périanthe de 1 à 1,5.
Endémique à Madagascar, région Centre, au sud d'Ambositra, Andringitra, Mont Tsaratanana, forêt tropicale humide à mousse et à lichen d'altitude ; 1500-2000m.

Culture probable:

En pot, compost terrestre drainant, lumière moyenne à faible, bonne hygrométrie, serre intermédiaire à froide, période de repos après la floraison et la chute des feuilles.

CAPSULE:

Temps de maturation:
Dimensions; longeur: largeur:
Temps de germination:

Disperis trilineata Schltr, (1925)

Origine géographique:

Orchidée herbacée terrestre de 5 à 15 cm de haut, deux feuilles opposées au milieu de la tige, infloresence de 1 à 3 fleurs rose terne ou violettes, petite; périanthe de 6 mm mais avec la bractée et l'ovaire, environ 1 à 1,5 cm.
Madagascar, en forêt tropicale humide, région de la vallé&e de la Sambirano, sur les berges du fleuve, Comores, altitude 400 m.

Culture probable:

En pot, compost terrestre drainant, lumière moyenne, serre intermédiaire à chaude.

CAPSULE:

Temps de maturation:
Dimensions; longeur: largeur:
Temps de germination:

Disperis tripetaloïdes (Thouars) Lindl., (1925)

Origine géographique:

Orchidée herbacée terrestre de 10 à 22 cm de haut, de deux trois feuilles alternes, sessiles, insérées sur le tiers ou la moitié inférieur de la tige, vertes foncées avec cinq nervures plus pâles, violettes foncées par dessous, infloresence de 1 à 5 fleurs blanches ou teintées de rose, la face inférieure des sépales striées de nervures vertes ou brunes, taille moyenne; périanthe de 1,5 cm.
Seychelles, Maurice, La Réunion ; cirque de Mafate, Rodrigues, Madagascar, région Sud Sud-Est, Fort Dauphin, Ankazovandamena, baie des galions SW de Fort Dauphin. Ouest ; Tsingy du Bemaraha, gorges de Salapango. Sambirano.
Pousse en petites colonies à l'ombre en sous bois de la forêt semi-sèche, plus rare en forêt tropicale humide, du niveau de la mer à 700 m.

Culture probable:

En pot, compost terrestre drainant, lumière moyenne, serre intermédiaire à chaude, période de repos sèche après la floraison.

CAPSULE:

Temps de maturation:
Dimensions; longeur: largeur:
Temps de germination:

Erasanthe henrici (Schltr) P.J.Cribb, J.Hermans, D.L.Roberts (2007)

Présentation:

L’observation de la morphologie ainsi que les dernières études ADN ont permis à Phillip J. Cribb, Johan Hermans et David L. Roberts de resituer Aeranthes henrici, une des plus belles orchidées malgaches dans un nouveau genre, Erasanthe henrici.
Aeranthes henrici a été décrit pour la première fois par Rudolph Schlechter en 1925, classé parmi les Aeranthes sans doute en raison de la couleur blanc verte des fleurs, cette nouvelle espèce a été nommé henrici en l’honneur du grand botaniste français Henri Perrier de La Bathie, auteur de la flore de Madagascar (1939-1941)
Le genre Aeranthes comprend 48 espèces principalement originaires de Madagascar, des Mascareignes et des Comores, deux espèces sont localisées en Afrique (Zimbawe), A africana J.Steward et A parkesii G.Will ; Le genre est caractérisé par des racines fines ramifiées, des feuilles assez épaisses et surtout des fleurs plus ou moins translucides allant de la couleur blanche à verte, l’éperon est en général court, enfin chaque pollinie est attachée à un viscidium propre.
Une étude récente menée par Phillip Cribb, Johan Hermans et Daniel Roberts (Andansonia 2007) s’est intéressée au cas de L’Aeranthes henrici R.Schltr (1925) qui ne semblait pas correspondre aux critères morphologiques des Aeranthes, en effet on note chez ce dernier des racines épaisses, peu nombreuses, des feuilles oblancéolées aux bords ondulés et une inflorescence à hampe pendante un peu comme dans le genre Aerangis donnant naissance à des fleurs de très grande taille s’ouvrant simultanément, enfin on remarquera un très grand éperon. Devant ces critères il était licite de pousser plus loin les investigations afin de savoir ou situer réellement cette plante dans la grande famille des orchidées malgaches, ainsi en dehors de ces différences morphologiques, une étude ADN menée par Micheneau (2005) sur  les séquences génétiques ITS et MatK indiquent que l’A henrici est proche génétiquement des genres Beclardia, Cryptopus et Oeonia et qu’inversement il est éloigné du genre Aeranthes qui est lui même proche des Jumellea grande famille malgache.
Il était donc devenu nécessaire de reclasser l’A henrici dans un nouveau genre Erasanthe ce qui a été fait en 2007, sont alors décrites deux espèces, Erasanthe henrici forme typique et E henrici subsp isaloensis du Sud Ouest malgache.
Erasanthe henrici (Schltr.) P.J. Cribb, J. Hermans, D.L. Roberts Andansonia (2007)

L’origine du nom de genre Erasanthe provient de l’anagramme du nom Aeranthes, genre nouveau monotypique comprenant les deux espèces citées.

La forme typique:

Plante épiphyte, acaule. Feuilles oblancéolées de 3 à 4 cm de large sur 15 à 20 cm de long, bords ondulés. Racines charnues. Hampe florale naissant à la base de la tige, pendante, portant de 3 à 7 fleurs blanche de grande taille, une bractée brune de 1.5 cm recouvre la naissance de chaque pédicelle qui avec l'ovaire mesure 4 cm. Fleur blanche au labelle vert dans sa partie proximale, sépale médian linéaire aigue et étroit de 9 cm sur 1.3 cm, sépales latéraux larges à leur base 2 cm, acuminés étroit aigues et falciformes de 10 cm sur 1 cm, pétales plus court également étroit et falciformes de 6.5 cm sur 1 cm, labelle de 7 à 8 cm de long sur 3.5 de large, denticulé, fimbrié sur ses bords, très finement acuminé en son extrémité, colonne de 1 cm, éperon long et fin de 12 cm.

La plante fleuri en mars avril à Madagascar, en septembre octobre en culture en Europe

Origine géographique:

On trouve E henrici au Nord et Nord Est d'Antananarivo jusqu'à Antsirana épiphyte sur les arbres en forêt humide du plateau entre 800 et 1000 m d'altitude.

Culture:

Je cultivais E henrici sur plaque d'écorce surtout en raison de sa hampe florale pendante.
En fait avec un peu de recul les plantes ont du mal à s'adapter à ce mode de culture, j'ai donc modifié ma façon da faire et pour le moment tout va bien,j'attends la floraison, j'espère cette année, elles sont donc placées en pannier suspendu (gillage à des mailles sérrées) et le milieu de culture est en sphaigne, le tout placé en serre chaude plus tôt en hauteur, les plantes apprécient une bonne luminosité; sans excès, je le pulvérise d'eau de pluie tous les jours en période de chaleur, moins souvent en hiver, des engrais dilués dans l'eau d'arrosage une fois par semaine sauf en hiver, sa floraison semble quand même indexée à un bon ensoleillement à l'année, ce qui a été le cas cette année.

CAPSULE:

Temps de maturation:
Dimensions; longeur: largeur:
Temps de germination:

Erasanthe henrici (Schltr) P.J.Cribb, J.Hermans, D.L.Roberts subsp isaloensis H.Perrier (2007)

Diffère de l'espèce typique par un pédicèle et un ovaire plus court, des fleurs plus petites, triangulaires, une colonne plus longue et un éperon plus court. On la trouve uniquement dans les gorges du massif de l'Isalo au Sud Ouest d'Antanarivo sur la route de Tuléar.

Eulophia epiphytica P.J. Cribb, D. Du Puy & Bosser, (2002)

Se rapporter à Paralophia epiphytica.

Eulophia hians var nutans (Sond.) S. Thomas., (1998)

Synonymes:

• Eulophia nutans Sond. (1847)
• E madagascariensis Rchb. f.. (1882)
• E vaginata Rindl. (1885)
• G madagascariensis (Kraenzl.) Kuntze (1891)
• G nutans (Sond) Kuntze. (1891)
• G vaginata (Sond) Kuntze. (1891))
• Eulophia aemula Schltr. (1895)
• E galpinii Schltr. (1895)
• E laxiflora Schltr. (1895)
• E crinita Rolfe (1897)
• E gladioloides Rolfe (1910)
• E purpurascens Rolfe (1910)
• E nelsonii Rolfe (1910)
• E ukingensis Schltr. (1915)
• E triloba Rolfe (1910)
• E amajubae Schltr. (1924)
• E decurva Schlt.r (1924)
• E ernestii Schltr. (1924)
• E bathiei Schltr. (1925)
• Lissochilus vaginatus (Ridl.) H. Perrier (1941)
• Eulophia clavicornis Lindl. var. nutans (Sond) A. V. Hall. (1965)
• E vleminckxiana Geerinck & Schaijes (1990)

Origine géographique:

Plante terrestre Madagascar ; Antananrivo, Fianarantsoa, en prairie sèche, forêt arbustive dévcidue sèche, éboulement rocheux découvert, altitude de 1500 à 2000 mm, Andringitra, Ambositra, environ de Moramanga, assez rare, région Centre. Aussi en Afrique de l'Est et Afrique du Sud. Utilisation médicinale contre les brulûres, (nom vernaculaire: Tongobomboalavo).

Floraison à Madagascar de Janvier à mars

Culture:

En pot, compost terrestre drainant, lumière forte, serre froide.